_MG_1929Les routes sont desertes. Depuis 4 jours que je suis parti dans la montagne je pedale dans le silence. Non pas que les chinois aient une aversion viscerale pour les sommets; je constate au contraire chaque jour a quel point ils travaillent dur pour les atteindre. Mais nous sommes en plein « Spring Festival », le festival de printemps ou nouvel an chinois et la Chine s’assoupit.
Chacun rend visite a sa famille et profite de l’un des rares moments de detente de l’annee. Certains controleurs aeriens que j’ai rencontres n’ont en effet qu’une semaine de conges par an! Le front populaire n’est pas passe par ici ou il n’a pas servi les memes objectifs.

 

Je n’ai aucun mal a trouver une famille d’adoption pour les soirees du 12 et 13 fevrier. On m’invite a diner, on brule des papiers dans la cour pour honorer ses morts, on regarde le grand show sur CCTV. ca claque. Il ne manque plus que le cellophane pour emballer les presentateurs, rayon poupee bling-bling. _MG_1986

A minuit, feu d’artifice en pleine rue. Petards a gogo.
On ne se congratule pas. Les chinois mettent beaucoup moins de civilite en tout, ils n’ent sont pas moins civilises avec un sens de l’accueil simple et direct.

 

 

Le 15 a midi on m’offre une platree de riz autour du
_MG_1966fourneau assis a cote de grand maman puis je reprends les rames sur la tres mauvaise piste menant a Songpan. Me voila maintenant arrive apres 2 jours eprouvants physiquement, sous la neige, avec le derailleur et le frein arriere gelant, les pignons s’engorgeant et le velo s’alourdissant. Petite escapade prevue a Jiuziagou, reserve naturelle classe au patrimoine modial de l’UNESCO.

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  • Frank dit :

    Hi~François! Wish you a happy year of tiger!

  • Renée SUCHEL dit :

    My God, oui qu’elle est dure, même très douloureuse cette ascension des hauts plateaux tibétains sans rencontrer âme qui vive, dans un silence assourdissant, avec en prime un froid glacial et la neige « grippant » ton vélo. Dur – Dur la vie de cyclopilote !
    L’étape CHENGDU – LANZHOU est une épreuve et de taille, extrêmement rude pour l’homme et le vélo, afin d’atteindre ces sommets qui paraissent pour le moins inaccessibles. Dans ces conditions météorologiques aussi exécrables, il ne doit pas être facile de relever chaque jour le DEFI quel que soit ton état physique et psychologique. Le physique en permanence sollicité, mis à mal, voire « bousculé » comme en ce moment, subissant variations et agressions climatiques. Mais toutes ces innombrables rencontres au quotidien sont un véritable « Baume » qui te font oublier ces souffrances qui martyrisent le corps.
    La réalisation de ce projet t’éloigne de ta Famille, s’avère être un chemin d’épreuve pour vous deux : c’est cornélien.
    Tu es à SONGPAN, Préfecture autonome du TIBET, ville fortifiée fort felle et sympathique d’après des photos vues sur le NET transmises par Jean-Bernard via Hélène CROZIER. Photos d’un couple Laetitia et Arnaud (2007) genre globe trotter qui ont visité entre autre cette région tibétaine. D’après ces photos, ce qui me surprend quelque peut c’est la propreté des villes, villages… Est-ce vraiment la réalité ou une vue de l’esprit ?
    Ton voyage m’entraine beaucoup « plus loin » que je ne l’avais imaginé. Tes commentaires attisent sans cesse ma curiosité. Je vais au quotidien sur la Toile pour faire des recherches, avoir plus d’informations, (comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs), consulte les livres et en particulier ceux concernant les minorités dont l’avenir me préoccupe. Toutes ces minorités ne risquent-elles pas à plus ou moins court terme l’assimilation ou la disparition de leur culture qui a déjà commencé pour cette dernière ? Grande question – Vaste sujet !…
    Toute dernière nouvelle : Tu viens de franchir en voiture avec des chinois la Ligne blanche !… Ouf fort heureusement plus de peur que de mal !!!! Après cet incident sans conséquence, direction la réserve naturelle de JIUZHAIGOU à la vitesse « escargot » ! Peut-être est-ce plus sage ? Bonne escapade et de belles photos à venir.
    Proverbe chinois : Il faut faire vite ce qui ne presse pas, pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
    BIZZZZZZZZZZZ ……. Par les temps qui courent, c’est de rigueur.

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