Coiffeur pour dames

Dans la bourgade ou j’ai fait escale hier soir, il y a un coiffeur pour dames. Certainement le plus elegant des villageois avec ses souliers vernis rouges, assortis a la veste. En face se trouve le marchand de motos. Les maisons s’etirent le long de la S309, une petite route de montagne, et il n’est jamais difficile avec un peu d’habitude de trouver le luguan ou je prends une chambre pour 1 EUR. En contrebas un terrain de basket associe a une ecole qui m’indique l’importance du village.

Le boucher etale sa viande sur des tables en bordure de chaussee, comme en Afrique, les mouches en moins, le CO2 des camions en plus. Nous sommes a 1000 metres d’altitude en territoire Miao et quelques femmes portant de grosses boucles d’oreilles en argent sont pares de leurs habits traditionnels. Leurs longs cheveux bruns sont dresses en chignon et maintenus par une plaque en bois. Des fleurs en tissu leur servent de couronne et marquent l’appartenance au clan.

A la vue d’un etranger les visages sont d’abord surpris puis souriants. Parfois indifferents comme ceux des policiers dont le poste jouxte une boutique « China Telecom ». Normal puisque le portable passe absolument partout.
Un vendeur de Home cinema fait aussi les machines a laver, quelques petites epiceries et restaurants de rue completent ce tableau archetypique. Un tout petit rond blanc, assorti de caracteres incomprehensibles, comme tant d’autres sur ma carte.