En attendant le haut Dolpo

Nous sommes arrivés à Jumla, bourg important où nous prenons une journée de repos avant le Dolpo. 

–Nico contemplant le paysage avec Jumla en contrebas–

Je n’ai plus mal au rein. Bye bye le calcul ! Nous poursuivons. Cette première semaine avec Nico, marquée par mes problèmes de santé a aussi été riche en découvertes. J’ai l’impression d’avoir traversé une partie de l’Asie du Sud Est, le Mexique, et les rocheuses canadiennes, tant les paysages changent entre Darchula et Jumla en passant par le lac Rara. De nombreuses cultures en terrasses qui habillent les pentes de bas en haut dans les premiers jours après Darchula, des cactus au sein d’un environnement desséché, balayé par la poussière des pistes le long de la Humla Karnali, des forêts de pins et de très beaux sentiers près du lac Rara. 

–cultures en terrasses dans les régions frontalières de l’Inde–

–vallée de la Humla Karnali–

–cactus le long de la Humla Karnali–

–forets de pins au lac Rara–

–en montant vers le Rara–

–drapeau communiste et guérite à un col, ancien bastion des maoïstes– 

Nous sommes maintenant tourné vers le haut Dolpo et nous avons hâte de nous y frotter. Une hâte mêlée de crainte à cause de la saison -novembre- qui nous promet un froid glacial et de l’acclimatation de Nico à l’altitude qui reste une interrogation. Nous tenterons de passer directement au Mustang par un col à 5694m, le Ghemi La. Ce sera normalement dimanche prochain, et ce sera le coeur de notre aventure népalaise dans cet endroit oublié du monde, non loin de la frontière chinoise.